La première partie notée date du IIe siècle
après J.C.
Vers le IIIe siècle, le GO passe de la Chine
au Japon, comme beaucoup d’autres éléments de la civilisation
chinoise.
Au Japon, il n’est joué qu’à la cour de l’empereur,
et il est interdit d’y jouer en-dehors.
Au XIe siècle, le jeu se répand parmi les bourgeois
et les nobles japonais.
Au XIIIe siècle, il est très populaire dans
les milieux militaires.
Aux XVIe et XVIIe siècles, les meilleurs joueurs
sont invités à la cour pour des parties de démonstration.
Le GO est alors l’un des quatre arts royaux,
avec la calligraphie, la peinture et la musique.
En 1605, le shogun Ieyasu Tokugawa crée une
académie du GO, et institue un système de joueurs professionnels
qui fait beaucoup progresser le niveau des joueurs.
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Le joueur le plus fort devient Meijin-Godokoro,
instructeur officiel du shogun et qui donne les diplômes de
GO.
Le shogunat est renversé en 1868, et le système
classique du GO japonais disparaît.
En 1924 est créée la Nihon Ki-in, association
japonaise de GO. Apparaissent alors les grands tournois professionnels
japonais, parrainés par les grands journaux.
Quelques occidentaux, marins, missionnaires,
scientifiques, s’intéressent au GO à partir de la fin du XIXe
siècle (O. Korschelt écrit un article en 1881), mais il ne
commence vraiment à se répandre hors d’Asie que dans les années
1970.
En Chine: Wei-Ki
En Corée: Baduk
Au Japon: GO ou Igo
pour en savoir plus : Pascal Reysset.
Le Go: aux sources de l’avenir.
2e éd. Paris, Chiron, 1994.
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